Agence Science-Presse au Quebec publie un article sur la fusion froide.
Il cite le derier article de New Scientists, les cirque rossi, et méprise (avec de sdonnées fausses à la Wikipedi) les données de la recherche classque.
Il scite aussi la théorie de conspiration contre Iwamura, malgré la réplication de Takahashi (encore mal informé... le journalisme c'est un job).
et ca se termine par un mépris très académique pour la recherche privée...
j'avais de l'espoir, mais là j'ai mal au coeur. c'est du wikipedia.
http://www.sciencepresse.qc.ca…roide-laisse-encore-glace
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La fusion froide laisse encore de glace
Il n'est pas étonnant que des gens poursuivent des recherches sur la fusion froide. Mais que des millions de dollars continuent d’y pleuvoir peut laisser perplexe, étant donné la maigreur des résultats... et le climat de méfiance et d’acrimonie qui entoure certains gros joueurs.
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Le New Scientist consacre dans sa dernière édition un long reportage à ce rêve, parce qu’il n’est pas seulement poursuivi par une poignée de marginaux : le Laboratoire de recherche navale des États-Unis et celui des hautes énergies de la compagnie Mitsubishi, au Japon, sont de ceux qui s'y investissent. Des philanthropes aussi : 5 millions et demi de dollars ont été donnés à un « Institut pour la renaissance nucléaire » établi en 2012 à l’université du Missouri. Et l’un des chasseurs de mécènes les plus efficaces de ces dernières années s’appelle Andrea Rossi, au sujet duquel la revue Popular Mechanics suggérait en mai qu’il avait peut-être roulé ses bailleurs de fonds dans la farine.
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Rossi est un ingénieur italien qui fait depuis 2007 la promotion de son catalyseur d’énergie, ou E-Cat :
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IH allègue avoir mis fin au contrat parce que l’expérience n’allait nulle part, et ce n’est que le dernier d’une longue série de partenaires ou d’observateurs qui ont, à mots plus ou moins couverts, traité Rossi d’arnaqueur.
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Restent les expériences menées aux États-Unis, au Japon ou ailleurs, qui ont toujours le même maigre menu à offrir : au milieu de centaines de tentatives au cours desquelles il ne s’est rien passé, il s’en trouve tout à coup une pendant laquelle s’est produite une « anomalie », une « émission de chaleur ». Chaque fois, il est impossible de la reproduire ou d’en fournir des preuves solides, soulevant la crainte qu’il s’agisse d’une erreur des instruments ou d'une erreur du chercheur dans sa prise de données. Et peu sont enclins à faire entrer des observateurs extérieurs et indépendants dans leurs laboratoires parce que, comme le dit l’un des chercheurs impliqués, Graham Hubler, lui-même défenseur de la fusion froide : « la plupart des gens qui travaillent là-dessus ont des symboles de dollars dans les yeux ».
Chez Mitsubishi, plutôt que la production d’énergie, c’est sur la « transmutation » qu’on travaille ... Mais une équipe du centre de recherche navale des États-Unis, qui s’était rendue sur place il y a plusieurs années, est revenue avec un rapport — obtenu par le New Scientist — peu concluant : erreur de manipulation des éléments ou, en langage savant, « contamination ».
C’est le risque inhérent à toute recherche privée menée derrière des portes closes. Et c’est la raison pour laquelle les défenseurs de la fusion froide aimeraient beaucoup que des gouvernements investissent : une recherche financée par des fonds publics oblige les chercheurs impliqués à davantage de transparence. Mais certains ne veulent justement pas être transparents, convaincus d’être à deux doigts de la découverte du siècle qui les rendra riches et célèbres.