samouillan Member
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Posts by samouillan

    Réalité et situation technologique ...


    Bonjour,
    Je fais quelque réserves sur deux idées développées ici;
    La première sur l'implication des écologistes. Ce serait certes une bonne chose, mais le niveau scientifique de tous les mouvement écologistes n'est pas adapté. Je crains qu'être "supporté" par certains de ces mouvements pourrait discréditer le LENR. C'est regrettable, mais c'est ainsi...
    La deuxième remarque porte sur le support thèorique qui serait nécessaire. L'histoire des sciences montre qu'on souvent réalisé des applications avant de comprendre un phénomène. Et si personne ne trouve? Je pense que dans notre monde l'argent est l'un des moteurs principaux... ça aussi, je le déplore, mais c'est ainsi....Si Rossi finit par gagner beaucoup d'argent, gageons que beaucoup de monde va s'intéresser au LENR....

    Effectivement, ce bruit pourrait être en 1/F, surtout s'il y a parfois de gros paquets, ce qui tendrait à prouver que l'origine de chaque burst est au niveau atomique, et suivie d'un effet cumulatif, genre réaction en chaîne.
    Il faudrait faire une analyse spectrale, qui pourrait nous apprendre plus. Mais l'inertie thermique produit un effet de filtre passe bas. Je pense qu'on pourrait envisager un réacteur LENR à l'échelle du millmètre.
    S'il le faut, c'est sur ça que travaille STmicroelectronics, un composant électronique comprenant réacteur LENR couplé à un transducteur thermo-electrique , ça ferait composant autonome qui fournit l'alimentation des cartes électroniques. Plus besoin de chargeur ni de batterie pour les portables. On peut rêver....

    Les points blancs me semblent être un artefact du au fait que la dernière couleur ( blanc) est bien plus claire que l'avant derrnière, et que le niveau de changement de couleur est presque tangent au sommet de la courbe en plateau. Ainsi, seules les pointes de bruit passent au blanc, ce qui donne cette image de points blancs...
    Par contre, on constate que la température du plateau se modifie par "bouffées" ou bursts...ce qui semble indiquer autre chose qu'une réaction d'électrolyse classique.

    "atteindre localement un point précis, quitte a déplacer ce point...: "Phénomène macroscopique ou microscopique ?
    Il serait peut-être intéressant de filmer localement la surface du nickel....

    Effondrement final:
    J'émettrait l'hypothèse que lorsque le nickel s'approche de sa tpt de fusion, sa structure n'est plus compatible avec le phénomène LENR.
    On pourrait s'attendre alors à un état stable ...Mais La poudre de nickel n'est certainement pas suffisamment uniforme ni homogène pour qu'on puisse raisonner sur l'ensemble du coeur. Il doit donc se passer des variations locales, points chauds et points froids, qui finalement font "éteindre" le coeur.
    A mon avis, la solution technique serait dans un système qui arriverait à maintenir constante la température du coeur , dans le temps (facile) et dans l'espace ( aîe, plus dur...) , par une régulation adaptée.
    On choisirait la température optimale, qui semble se dessiner quand on examine la courbe, dans la zone des oscillations.
    Je pense, pour construire un système stable, qu'il faudrait partir d'une hypothèse du genre :
    " la poudre constituant le coeur émet une puissance dP par éléments de volume dV , selon une fonction de la température de cet élément . Cette fonction part de zéro et passe par un maximum ."

    De la dernière expérience de Parkhomov, j'en déduis :
    (avec la poudre qu'il utilise, et dans ses conditions de 3 résistances thermiques en étoile : R1 :poudre --> extérieur, R2 chauffage --> poudre , R3: chauffage --> extérieur )
    -le phénomène commence à une température de 900 °C environ
    - Vers 1200°C, 1 watt appliqué a pour résultat 2,5 Watts fournis à l'extérieur , donc 1,5 w créés en surplus.
    - au delà de 1300 °, la création de puissance supplémentaire plafonne.
    - Le phénomène s'auto entretien entre 1200 et 1300°C, zone dans laquelle le COP est infini. Avec des oscillations normales du fait du déphase du à l'inertie thermique.
    - L'auto entretien est instable, probablement du fait que le phénomène n'est pas constant sur la longueur du réacteur, la répartition de la poudre n'étant pas par nature parfaitement homogène le long du tube.( formation de points chauds...)

    Merci pour ces infos.
    Il me semble en effet que c'est un point majeur de l'expérience. Le flux de chaleur vers le coeur du réacteur ne peut être à la fois positif et négatif...

    Bonjour,


    Je m'intéresse de près au LENR, et en tant que scientifique, ancien responsable de laboratoire, je me pose deux questions:


    1- Comment a t-on fait pour analyser de façon indépendante les cendres de la réaction ( je pense au nickel 62) , sans pour autant découvrir le catalyseur que Rossi ne tient pas encore à dévoiler ?


    2- Il semble que la réaction s'amorce par le chauffage de la poudre de nickel. Mais lorsque la réaction est amorcée, elle est exothermique. Alors comment se fait-il que la réaction ne "diverge" pas? Elle devrait s'autoentretenir, du fait d' un feedback positif évident.
    J'envisage plusieurs hypothèses , comme un équilibre instable et un contrôle permanent de la température....mais ça me semble acrobatique.